Didi, le titre a valu une reconnaissance internationale à Cheb Khaled. Un succès qui reposait sur un mensonge, selon Me Jean-Marie Guilloux, avocat du plaignant. En effet, le tribunal de grande instance de Paris vient de reconnaître son client, Cheb Rabah, comme principal compositeur de la chanson Didi. Un tube commercialisé au niveau mondial depuis 1991.
Selon Jeuneafrique.com, le tribunal a sommé le chanteur algérien de 55ans, Cheb Khaled, de restituer à Cheb Rabah la totalité des droits d’auteurs perçus pour la composition musicale de l’œuvre, mais pour une période postérieure à juin 2003 en raison d’une prescription partielle. Cheb Rabah devra également payer la somme de 100 mille euros, soit 65 millions de francs CFA, à Cheb Rabah en raison du préjudice moral, causé à son droit d’auteur et 100 mille euros en réparation des atteintes à son droit moral d’auteur.
Il a aussi été ordonné à la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) d’apporter les corrections nécessaires à l’ensemble de la documentation concernant la chanson Didi, afin que Cheb Rabah puisse désormais bénéficier d’une part des droits de reproduction mécanique et d’exécution publique en tant que seul compositeur de l’œuvre. L’avocat Cheb Khaled, Me Laurence Goldgrab, à pour sa part désapprouver la décision du tribunal. D’ailleurs, il a fait savoir son intention de faire appel du jugement.
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