jeudi 18 octobre 2012

Un émigré plaide pour des investissements dans les zones de départ


Le président du groupe ‘’Niokolo- transport’’, Cheikhou Souaré, a invité, mercredi à Dakar, les émigrés sénégalais à créer des entreprises dans leurs régions d’origine pour mieux '’inciter l’Etat’’ à y construire des infrastructures de base.

‘’Il ne faut plus attendre que l’Etat crée des infrastructures pour ensuite venir installer des entreprises. Mais plutôt faire l’inverse, c'est-à-dire créer des entreprises et inciter l’Etat à s’investir dans la construction d’infrastructures’’, a plaidé Cheikhou Souaré, émigré en France.

M. Souaré, originaire de Kédougou, s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage de ‘’l’étude sur l’accompagnement des associations de ressortissants sénégalais établis en France dans la réalisation d’investissements productifs au Sénégal’’;

La rencontre est organisée par le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (PAISD) et l’Agence française de développement (AFD).

‘’L’Etat doit créer des infrastructures mais les ressortissants sont également dans l’obligation de créer des entreprises et des emplois pour leur patrie’’, a-t-il dit.

M. Souaré a souligné que la grande partie des fonds gérés par le PAISD a été injectée dans la région de Dakar du fait de sa forte demande en investissements.

‘’Maintenant, a-t-il ajouté, il faut inciter les autres régions et leurs ressortissants établis en France à s’intéresser davantage aux projets du PAISD et d’investir dans leurs régions d’origine’’.

Pour le président de Niokolo-transport, ''ce n’est même pas dans l’intérêt du pays que tout soit concentré dans la capitale, à cause du manque d’espace''.

KOS

vendredi 12 octobre 2012

Confrontation entre Lions et Eléphants : les supporters prônent le fair-play

La rencontre entre les Lions du Sénégal et les Eléphants de la Côte d’Ivoire de samedi doit être inscrite sous le ‘’  sceau du fair-play et de la fraternité’’, ont souhaité vendredi à Dakar les  présidents des  deux comités des supporters.

‘’  Nous souhaitons que le match décisif de demain qui va opposer nos deux pays soit inscrit sous le sceau du fair-play, de la fraternité et de l’amitié qui lie nos deux peuples’’, a déclaré Seydina Issa Laye Diop le président du 12-ème Gaïndé.

Les Lions accueillent samedi les Eléphants de Côte d’Ivoire en match retour du dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2013.

Le 12-ème Gaïndé et le Comité national des supporters des Eléphants(CNSE) ont été jumelés à cette occasion  devant le ministre des Sports, de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Sénégal le Général Tiapé Kassaraté et le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Sports Soro Benjamin.

Selon le président du 12-ème Gaïndé, le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont ‘’ un même peuple, une même nation avec des drapeaux différents’’.

‘’Le fair-play gagnera sur l’enjeu’’ a rassuré Seydina Issa Laye. Lui emboîtant le pas, Docteur  Kouassi Parfait le président du CNSE a affirmé que le match sera  placé sur le signe de la ‘’ sportivité et de l’amitié Sénégal-Côte d’Ivoire’’.

‘’ La Côte d’Ivoire est venue armée de bonne humeur, de fraternité et de fair-play.  Les Ivoiriens viennent avec le sourire pour rencontrer  le Sénégal.

Il faut penser à hier e t à demain ‘’, a affirmé  le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Sports Soro Benjamin.

Battue 2-4 à l’aller, l’équipe du Sénégal doit gagner par au moins deux buts d’écart contre la Côte d’Ivoire pour se qualifier en phase finale de la CAN 2013 prévue en Afrique du Sud.

KOS/BHC

jeudi 11 octobre 2012

Les taux brut et net de scolarisation des filles supérieurs à ceux des garçons (directrice Ong)

 






Les taux net et brut de scolarisation des filles au Sénégal ont dépassé ceux des garçons, a indiqué jeudi à Dakar Mie Takakie, directrice de la section sénégalaise de l’Organisation non gouvernementale Plan international, indiquant toutefois que ‘’ce fort taux n’est pas une garantie à la présence quotidienne des filles à l’école’’.

‘’Le taux de scolarisation des filles a dépassé celui des garçons’’, a relevé Mme Takakie, au cours d’une cérémonie de lancement officiel d’une campagne initiée par cette Ong.

Cependant, elle a fait remarquer que l'inscription des filles sur les listes en début d’année n’atteste en rien leurs ‘’présence quotidienne à l’école’’.

‘’Au Sénégal, le taux net et le taux brut de scolarisation des filles ont même dépassé celui des garçons’’, s’est-elle félicité.

Dénommée ‘’Because i am a girl’’, la campagne initiée par Plan international vise à promouvoir l’accès et le maintien des filles à l’école. Se basant sur le rapport mondial sur l’éducation des filles autour du thème ‘’Apprendre pour la vie’’, Mme Takakie a déploré le fait que les filles ne durent pas dans l’espace scolaire.

‘’Le rapport de cette année vient une fois de plus de démontrer que l‘inscription des filles au début de l’année scolaire n’est pas une garantie de leur présence quotidienne à l’école’’, a déploré la directrice de Plan Sénégal.

Une situation qui, selon lui, est due à plusieurs facteurs socio-économiques, dont le plus récurent est celui des grossesses en milieu scolaire. Au Sénégal, ‘’8,5 pour cent des filles interrogées ont identifié les enseignants comme étant responsables des grossesses de leurs amies’’, a-t-elle signalé, en citant le rapport mondial sur l’éducation des filles.

Cependant, a poursuivi Mme Takakie, 19 pour cent parmi les filles qui ont étaient interrogées dans le cadre de ce rapport affirment être victimes de violences physiques à l’école.

La directrice de Plan Sénégal a estimé qu’en dehors de ce facteur, les filles sont également des victimes de la ’’discrimination de genre’’ et de la ‘’gestion du foyer’’ qui constituent des freins ‘’ à leur maintien et leur réussite à l’école’’.

‘’Les filles ont droit à l’éducation comme les garçons. Donc, nous devons également leur donner la même chance de réussir dans le système éducatif’’, a-t-elle plaidé.

KOS

: "La peine de mort est une atteinte à la dignité humaine"








Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), a estimé mercredi à Dakar que la peine de mort constitue une "atteinte à la dignité humaine", tout en restant "contradictoire" avec la justice.

‘’L’abolition de la peine de mort est l’une des plus importantes décisions qu’ait prise notre pays en matière de droits de l’homme. La peine de mort est archaïque, sauvage et barbare. Elle n’est pas une justice sociale, mais plutôt une vengeance, ’’ a déclaré M. Tine

Il animait une conférence-débat organisée par l’ambassade de France à Dakar, à l’occasion de la célébration de la 10-ème Journée mondiale contre la peine de mort et dont le thème porte sur ‘’l’abolition de la peine de mort’’.

‘’La valeur dissuasive de la peine de mort est illusoire et, en Afrique, sa pratique est très souvent liée à des régimes dictatoriaux’’, a relevé le défenseur des droits de l’homme selon qui ‘’tuer froidement une personne sous prétexte d’une décision de justice d’Etat ressort du sacrilège’’.

Pour sa part, Me Demba Ciré Bathily, avocat au barreau de Dakar, a affirmé que ‘’la peine de mort n’est rien d’autre qu’une forme d’assassinat d’une personne par l’Etat’’.

‘’Il n’y a aucune corrélation entre peine de mort et criminalité. La peine de mort n’est pas une réponse à la criminalité, mais plutôt une atteinte au droit et à la vie’’, a-t-il jugé.

Pour Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (LSDH) ‘’un système judiciaire, quelle que soit sa fiabilité, est source d’erreurs’’.

Selon lui, ‘’le but réel de la justice n’est pas d’ôter des vies, mais d’amener la personne incriminée à reconnaître ses délits et à se repentir’’.
‘’Juger c’est comprendre’’, a-t-il indiqué, soulignant que ‘’la marche de l’Humanité vers l’éradication de la peine de mort est irréversible’’.

Les panélistes sont d’avis que les études et analyses menées ont démontré qu’il n’y a aucune corrélation entre la peine de mort et la criminalité et que l’application de la peine capitale ne constitue en rien ‘’un moyen de dissuasion’’ mais ressortait de ‘’l’obscurantisme’’.

KOS (KOdou Sene)

jeudi 4 octobre 2012

les infos du jour: La non-implication des guérisseurs est un obstacle...

les infos du jour: La non-implication des guérisseurs est un obstacle...:   Le président de l'ONG Promotion des médecines traditionnelles (PRO...

La non-implication des guérisseurs est un obstacle à la vaccination



 Le président de l'ONG Promotion des médecines traditionnelles (PROMETRA International), le docteur Erick Gbodossou a estimé que les obstacles à l’atteinte des objectifs de vaccination en Afrique sont en partie la conséquence de la non-implication des guérisseurs dans les campagnes.
''Depuis nos indépendances, nos politiques ont essayé d’harmoniser, de rectifier et de réajuster les politiques de vaccination. Mais, on doit reconnaître que les objectifs ne sont pas atteints'', a rappelé M. Gbodossou.

''Cette situation a poussé la plus grande fondation du monde, Bill et Melinda Gates, à s’interroger sur l'absence de bon résultats, malgré tant d’investissements en moyens financiers et personnels'', a-t-il souligné.

Selon le président de PROMETRA International, des études ont montré que 85% de la population d'Afrique subsaharienne va voir les guérisseurs, non seulement pour des ennuis de santé, mais aussi pour recevoir une éducation sanitaire.

''Nous devons [...] reconnaître que malgré des fonds importants dépensés, les politiques d’immunisation n’ont pas atteints leurs objectifs'', a affirmé Erick Gbodossou.

Il préconise la table d'une ''table ronde regroupant les bailleurs, les politiques, les chercheurs, les médecins, les guérisseurs et les journalistes, pour réfléchir sur les voies et moyens de revoir les stratégies d’immunisation pour sauver la vie des enfants''. 

KOS

mercredi 3 octobre 2012

Madrid appuie Dakar à hauteur de près de 6 milliards


 L’Espagne va apporter au Sénégal un appui budgétaire de près de 6 milliards de francs CFA, soit 9 millions d’euros, aux termes d’un accord de don signé par les deux parties, mercredi à Dakar.
Le document portant sur cet accord a été paraphé par le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, et le responsable de la coopération espagnole en charge de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe Orientale, Alberto Virella........http://www.aps.sn/articles.php?id_article=103190

L'examen du BFEM risque de compromettre la rentrée scolaire, selon une directrice d’école


L’organisation de la seconde session de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) prévue à partir de jeudi risque de plomber la rentrée scolaire chez les élèves programmée le même jour, a prévenu Yacine Mané, directrice de l’école primaire de Fann Höck de Dakar.
‘’Tous les enseignants de mon école ont été convoqués à la date du 4 (octobre) pour la surveillance des épreuves du BFEM. C’est pour cela qu’il nous est quasi impossible de redémarrer les cours à cette même date’’, a expliqué Yacine Mané, interrogée par l’APS.......

Don de matériel au mensuel arabe du ministère de la Communication



Dakar, 28 sept (APS) - Le bulletin Al-Massira (la marche, en arabe), du département presse arabe du ministère de la Communication et des Télécommunications, a reçu, vendredi à Dakar, un don d'équipement d’un montant de 13 millions de francs, a constaté l’APS. ...........