jeudi 15 mars 2018

A l'école des futurs dirigeants du Monde



Pendant ce temps sur le continent européen on forme les lycéens à discuter et à prendre des décisions sur les enjeux présents et futurs du monde.












Pendant deux jours de jeunes lycéens de différentes de l´institution éducative SEK en d'Espagne et à travers l'Europe se sont réunis dans le cadre du programme intitulé '' le modele des Nations Unies appliqué à l´enseignement'' pour faire une simulation du Conseil des Nations Unies.

Les différents comités de cette grande institution formés par de jeunes élèves (l'avenir politique de l'Europe) se sont confrontés.

Pendant 48 h les jeunes élèves ont appris à discuter, négocier et à prendre des décisions qui vont impacter la marche du monde.

Ici ont forme de futurs dirigeants patriotes et passionnés, avec une vision et des objectifs précis.

Et au même moment que se passe-t- il dans nos pays?

Des grèves en a plus finir, des enfants assassinés à
des fins mystiques.

Nous africains

Quand allons-nous nous  réveiller?

mardi 6 mars 2018

Ambassade du Qatar: Exposition sur les Droits de l'Homme dans la culture islamique

L´Ambassade du Qatar, en collaboration avec l'Université Camilo José Cela, a organisé, ce lundi 05-03-18, une exposition sur les Droits de l'Homme dans la culture islamique.


 L'objectif est de montrer le vrai visage de l'Islam à travers des quelques extraits du Coran,  appelant les hommes a vivre dans  la paix et l'harmonie, présentés au public venu prendre part à cette rencontre culturelle.

Ladite exposition s'est déjà tenue aux USA et dans différentes communautés autonomes d'Espagne. Aprés cette étape de Madrid les tableaux, composés de calligraphies de différents versets du Coran, vont continuer leur tournée à travers le monde occidental.

 L'ambition du projet est de tenter de restaurer l'image réelle de l'Islam et du Coran dans l'esprit de certains qui pensent que l'Islam est comme ce qu'ils voient dans les médias.

L'initiative a été saluée par les autorités de l'Université Camilo josé Cela et le public venu assister à l'exposition.

lundi 27 novembre 2017

María Teresa Fernández de la Vega, en la UCJC: “Las mujeres necesitamos la Educación, con ella podemos cambiar la sociedad”

El UCJC Campus Almagro ha acogido la firma de un convenio de colaboración entre la Universidad Camilo José Cela y la Fundación Mujeres por África, mediante el cual ambas entidades colaborarán por el fomento de la Educación y para lograr el máximo desarrollo posible en el continente africano...

vendredi 22 septembre 2017

lanzamiento del LP más esperado y vital de mAthe: "Playa".


El próximo 11 de noviembre de 2017 tendrá lugar el lanzamiento del LP más esperado y vital de mAthe: "Playa". Se trata de un álbum escapista y poliédrico compuesto por 17 soleados cortes:

  1. Pleamar (02:07)
  2. Teranga (04:00)
  3. Plancton (02:58)
  4. Cosplay (02:07)
  5. Puñal (03:24)
  6. Ramen (02:57)
  7. 7 (feat. Mr. Sutra) (02:21)
  8. Nao (02:40)
  9. Caviar (02:22)
  10. O (02:45)
  11. #1 (03:25)
  12. Yohi (02:28)
  13. Bajamar (00:53)
  14. 7 (feat. Mr. Sutra) (Remix) (03:10)
  15. Caviar (Remix) (02:09)
  16. Teranga (Remix) (02:04)
  17. Supernova (feat. Noreyni Ousmane) (Bonus track) (04:47)


Estoy encantado de desvelar hoy el tentador "Caviar" a modo de triple Single adelanto del nuevo álbum. Puedes escucharlo o descargarlo desde ya mismo en las principales plataformas digitales: http://hyperurl.co/1d0yuo
La canción que da nombre al triple Single nos muestra a un mAthe más lenguaraz, descreído y nihilista que nunca. Por su parte, "Plancton", que la precede, se configura como su envés más luminoso, como una exégesis de su nómada vida y como una oda al cambio permanente. Finalmente, "Yohi" funciona como un melódico y sutil colofón que lleva implícita toda una declaración de amor y de principios. Los tres tracks conforman un exquisito sándwich picante de pan de espelta, el perfecto aperitivo para el plato fuerte que se avecina.
El triple Single, cuya música instrumental ha sido compuesta y producida por Judah ("Plancton" y "Caviar") y por horror.vacui ("Yohi"), ha sido compuesto y realizado por mAthe, incluidas su producción, grabación y mezcla. El artwork y el diseño gráfico han sido realizados por Estudio Primo.
"Playa" es arena y sol en la bañera de un diminuto piso de alquiler. Es un souvenir de Hawaii en pleno invierno. Es buscar desesperadamente un billete low cost a las Bahamas al salir de un curro de mierda en el extrarradio. Es un delicioso y personalísimo compendio de música urbana del siglo XXI entendida como pop alternativo de nueva generación sobre una base de hip hop contemporáneo maridado con la electrónica más refrescante. Es el asalto, sin prejuicios ni fronteras, de mAthe a la escena musical nacional e, incluso, internacional y, sin duda, el disco más rotundo y definitivo de su carrera.
"Playa" estará disponible tanto en formato digital en las principales plataformas como en formato físico, en una cuidadísima edición especial limitada en vinilo de 12 pulgadas con libreto cuyo elegante artwork ha sido realizado por Estudio Primo (pedidos en www.mathe.es).
El LP, que cuenta con las colaboraciones vocales del MC Mr. Sutra y del cantante senegalés Noreyni Ousmane y cuya música instrumental ha sido compuesta y producida por Judah, por Lowlight y por horror.vacui, ha sido compuesto y realizado por mAthe en Dakar (Senegal), incluidas su producción, grabación y mezcla. Fotografía de la portada por Yosigo. Voces adicionales de Mon Hermosa (Antonio Velasco), de Kana Miyamoto y de Ana Novo en los tracks 4, 6 y 11, respectivamente.
Estaré encantado de hacerte llegar un ejemplar de la edición física del LP. Como siempre, encontrarás toda la información en www.mathe.es. El álbum ha sido autoeditado y toda ayuda en cuanto a difusión a través de cualquier medio será más que bienvenida. Muchas gracias de antemano y, por supuesto, ¡espero que lo disfrutes!
¡Siempre nos quedará el verano!

lundi 24 juillet 2017

The Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa (MARCAD) strongly represented at the second annual meeting of the 11 DeltasAfrica programmes in Accra

A strong delegation, led by the Director of Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa (MARCAD), Prof. Oumar Gaye, represented the said programme at the second annual meeting of the 11 DeltasAfrica programmes, held from 03-05 July in Accra, Ghana.

Scientists from 54 institutions, 21 African countries took part in the event which also recorded the presence of several scientists from all over the world and the Minister of Environment, Science, Technology and Innovation of Ghana, Frimpong Boateng.

A large scientific meeting which served as a framework for the Director of the Marcad, Prof. Oumar Gaye, to present his programme which aims at training future leaders in West and Central Africa in the field of research for malaria pre-elimination and elimination.

The question and answer session that followed Professor Gaye's presentation enabled the audience to better understand the ambitious objectives of the MARCAD for the future of research in Africa.

The five Marcad fellows present at the meeting also presented their posters during the second annual meeting of DeltasAfrica. The public expressed great interest in explanations on the various posters by the Fellows of the Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa (MARCAD).
In addition to posters, two of the MARCAD postdoctoral fellows, Innocence Mboulli Ali from Cameroon and Matilda Aberese-Ako from Ghana also had the privilege of presenting their protocols to an assembly  

Kodou SENE

Le Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa fortement représenté à la deuxième annuelle des 11 programmes de DeltasAfrica à Accra

Une forte délégation, dirigé par le directeur du Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa (MARCAD), Pr. Oumar Gaye, a représenté ledit programme à la deuxième rencontre annuelle des 11 programmes de DeltasAfrica, tenue du 03 au 05 juillet à Accra au Ghana.

Des scientifiques de 54 institutions, de 21 pays Africains ont pris part à l’événement qui a également enregistrée la présence de plusieurs scientifiques en provenance du monde entier et du ministre de l’Environnement, des Sciences, Technologies et de l’Innovation du Ghana, Frimpong Boateng.

Un grand rendez-vous scientifique qui a servi de cadre au directeur du MARCAD, Pr. Oumar Gaye pour présenter son programme, qui vise à la formation des futurs leaders en Afrique de l’Ouest et central dans le domaine de la recherche pour la pré-élimination et l’élimination du paludisme.

La séance de questions-réponses qui a suivi la présentation du Professeur Gaye a permis à l’assistance de mieux comprendre les objectifs ambitieux du MARCAD pour le futur de la recherche en Afrique.

Les cinq boursiers du MARCAD présents à la rencontre ont aussi procédé à la présentation leurs posters au cours  de la deuxième rencontre annuelle de DeltasAfrica. Le public a manifesté un grand intérêt aux explications sur les différents posters des boursiers du Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa (MARCAD).

En plus des posters, deux d’entre les boursiers postdoctoraux du MARCAD, Innocence Mboulli Ali du Cameroun Matilda Aberese-Ako du Ghana ont aussi eu le privilège de présenter leurs protocoles devant une assemblée composée de chercheurs de renom comme le professeur Peter Agre, prix Nobel en chimie en 2003 et des représentants de l’Alliance for Accelerating Excellence in Science in Africa ( AESA) et du Wellcomtrust.

"Nous sommes fiers des progrès réalisés jusqu'ici. Grâce à DELTAS Africa, nous contribuons à accroître le nombre de chercheurs africains en santé ainsi que des femmes scientifiques et à fournir l'infrastructure nécessaire pour faire de la recherche de qualité pour améliorer les résultats sur le plan de la santé et conserver nos meilleurs jeunes talents sur le continent ", a déclaré le Dr Tom Kariuki, Directeur de l'AESA.

Selon le Dr Alphonsus Neba, Directeur du programme pour DELTAS Africa : "Les nations dont les populations sont en bonne santé sont des pays riches. La recherche en santé génère des connaissances pour améliorer les systèmes de santé et fournir une main-d'œuvre productive et saine qui peut contribuer au développement socio-économique ".

En plus de révéler les talents des jeunes chercheurs du continent, la réunion annuelle de DELTAS Africa constitue également une plate-forme essentielle pour la collaboration intra-africaine dont le du Malaria ResearchCapacity Development in West and Central Afrca (MARCAD) s’illustre en un parfait exemple.
Kodou Sene

mardi 30 mai 2017

La tontine, ou le micro-crédit au féminin, fait recette au Sénégal (MAGAZINE)


   Par Kodou SENE
   

   Grand-Mbao (Sénégal), 30 avr 2017 (AFP) - Après des mois d'attente, la Sénégalaise Ndèye Khari Pouye touche la cagnotte de la tontine, qui lui permettra de nourrir son élevage de poulets. Assise sur une natte à même le sol, l'heureuse élue cache mal son sourire.

   Le bonheur de cette quinquagénaire, entourée par des femmes en boubou, est partagé par l'assistance, des habitantes de Médina, un quartier de la commune de Grand-Mbao à la périphérie de Dakar.

   "C'est mon tour. Je viens de remporter les 300.000 FCFA de la tontine", précise Ndèye Khari Pouye, soit un peu plus de 450 euros.

   Comme dans beaucoup d'autres pays africains, de très nombreuses Sénégalaises participent à une tontine pour financer leurs projets. Ce système d'épargne collective tournante, où chacun cotise et reçoit à tour de rôle, permet de surmonter les difficultés d'accès au crédit ou de taux d'intérêt dissuasifs. Ancré de longue date dans la culture africaine, il est largement le fait des femmes, mais des tontines mixtes existent aussi.

   "La tontine est la seule façon d'économiser mon argent. Les taux d'intérêt à la banque sont trop élevés", confie Ndèye Binta Ndoye, qui participe à quatre tontines en même temps, dont celle de "tante Fatou", dans un autre quartier de Grand-Mbao.

   De plus, "les institutions financières te font signer des tonnes de papiers, même des choses que tu ignores. Pour une analphabète comme moi, c'est trop compliqué", ajoute cette coiffeuse de profession, qui confie n'avoir "pas fait l'école".

   - 'Femmes plus ambitieuses' -

   Toutes les générations se côtoient et l'ambiance est bon enfant. Sur des chaises ou à même le sol avec des nourrissons dans les bras pour certaines, à tour de rôle, les femmes plongent leurs billets d'argent dans une calebasse.

   "Chaque membre cotise 2.000 FCFA (environ 3 euros). On réunit la somme de la cagnotte qui est de 500.000 FCFA (environ 760 euros) et on la remet" à un gagnant chaque jeudi, explique "tante Fatou", de son vrai nom Fatou Cissé, gérante de cette tontine qui compte 250 membres et dure cinq ans.

   Si dans certaines tontines l'argent est remis en mains propres, dans d'autres il peut être versé par un système de paiement par téléphone mobile, d'un usage devenu courant au Sénégal.

   "Du temps de nos mères et grand-mères, les personnes du même âge se réunissaient pour former une tontine. L'argent qu'elles gagnaient servait aux fêtes familiales, comme les baptêmes", indique Fatou Cissé, une institutrice à la retraite.

   "Maintenant, les femmes sont plus ambitieuses. Nous avons pris conscience que le gaspillage dans des cérémonies ne servait à rien et qu'il fallait investir (l'argent de la tontine) dans une entreprise durable", souligne Ndèye Binta Ndoye.

   "Je suis la première femme d'un foyer polygame. Mon mari a entamé la construction de la maison et a eu des difficultés financières. Il nous a demandé, à ma coépouse et moi, de terminer" les travaux, dit-elle.

   "Grâce à la tontine, j'ai construit trois chambres et un salon. J'attends de remporter encore une cagnotte pour construire le reste. Si les tontines n'existaient pas, je serais contrainte de contracter un crédit à la banque", poursuit la coiffeuse.

   A Grand-Mbao, la seule autre solution de crédit est un réseau mutualiste qui exigerait une caution représentant 20% du prêt et un taux d'intérêt de 1,77%, avec un délai de remboursement de dix mois, selon une source proche du dossier.

   - Système de discipline collective -

   La tontine sert non seulement à lancer des projets, mais aussi à maintenir à flot des entreprises en difficulté, comme l'activité d'aviculture de Mame Ngoné Cissé.

   "J'ai subi des pertes énormes au début de mon projet. Mais grâce à l'argent de la tontine, j'ai pu redémarrer mon activité. Dieu merci, mon business se porte bien", témoigne-t-elle.

   Les tontines ont des comités de gestion, formés de cinq à huit personnes sachant lire et écrire, parmi de nombreuses partenaires illettrées.

   Elle a beau n'avoir jamais étudié la comptabilité, c'est à Mané Niang, qui a arrêté ses études en première année de collège, que revient la lourde tâche de compter et recompter les billets de la tontine du quartier de la Médina.

   "Je ne me trompe presque jamais dans le comptage de l'argent (...) J'appelle le nom d'une personne et elle vient déposer l'argent dans la calebasse. On calcule ensuite ensemble la somme. Nous vérifions toujours à l'aide d'une calculette", rassure-t-elle.

   Pour renforcer la confiance et la transparence, des mesures sont prises. Par exemple, celle qui garde la caisse de la tontine ne réside pas dans le même domicile que celle qui en a la clef.
   Des systèmes d'amende et de punitions symboliques sont également prévus pour pousser les membres à cotiser régulièrement.

   "Une membre qui accuse un retard paie une amende de 200 FCFA. Et si elle persiste dans son retard, on la rétrograde sur la liste des prochaines gagnantes de la cagnotte. Il arrive même qu'on ne lui accorde pas de prêt jusqu'à ce que sa cotisation à la tontine redevienne normale", explique la gestionnaire du quartier de Médina, Mané Niang. 

   Mais la sanction de tout manquement aux obligations collectives est surtout d'ordre social.
   "Culturellement, nous les femmes accordons beaucoup d'importance à la dignité et notre image face à la société", souligne Awa Cissé, à la tontine de "tante Fatou". "On n'ose pas +manger l'argent+ des tontines sans payer: sinon tu vas en entendre parler jusqu'à tes petits-enfants..."