mercredi 18 décembre 2013

Sa diplomate Humiliée: l'Inde en Colère contre New York

L’arrestation le 12 décembre d’une diplomate indienne à New York a suscité l’ire de New Delhi. L'Inde, en représailles, a annoncé toute une série de mesures de rétorsion à l’encontre des États-Unis. Washington peine à cacher son embarras.

Arrêtée alors qu’elle déposait ses enfants à l’école, la consule générale adjointe à New York a raconté dans un e-mail envoyé à ses collègues qu’elle avait été menottée, fouillée intégralement au corps et placée dans une cellule en compagnie de toxicomanes. Malgré l'invocation de son immunité diplomatique, Devyani Khobragade a indiqué qu’elle n’avait eu le droit à aucun ménagement.

La riposte a donc été particulièrement sévère. Le pays, l'Inde, a ordonné toute une série de mesures de rétorsion : retrait des cartes d’identité diplomatiques et de badges spéciaux remis aux fonctionnaires américains en poste - qui leur permet de passer plus rapidement les contrôles dans les lieux publics - , blocage de biens importés par l’ambassade américaine – comme l’alcool –, et demande des relevés bancaires des Indiens employés par les diplomates américains en Inde. Plus grave, l’Inde a ordonné la levée des barrières de sécurité à proximité de l’ambassade américaine à New Delhi.......

 

Hommage à Mandela : pas de sanction pour Drogba et Eboué

Les deux joueurs ivoiriens du club turc de Galatasaray Didier Drogba et Emmanuel Eboué ne seront pas sanctionnés par la Fédération turque de football pour avoir rendu un hommage à Mandela au terme d'une rencontre de championnat.

Tout est bien qui finit bien. Didier Drogba et Emmanuel Eboué ne seront pas sanctionnés après leur hommage non autorisé rendu à Nelson Mandela.

mardi 17 décembre 2013

Le recteur de l’UCAD annule le forum « Université Entreprise » Pour insécurité






Les étudiants ont mis un terme à l’ouverture, aujourd’hui, du  forum « Université Entreprise », organisé par les autorités de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’initiative du recteur de l’UCAD, Saliou Ndiaye ‘‘pour raison de sécurité’’.

Le recteur Saliou Ndiaye a annoncé l’annulation du Forum, après qu’un étudiant venu participer à l’évènement, a été touché par une pierre à la tête.

« Les étudiants peuvent avoir des problèmes  et chercher à les résoudre ; on est d’accord là-dessus. Mais aller jusqu’à lutter contre soi-même ; Je ne pense pas que cela soit la bonne attitude. » S’est indigné le professeur Samba Dankoco, chargé de l’organisation de la cérémonie.

La rencontre  placée sous le thème de « La professionnalisation de l’offre de formation de l’UCAD et l’insertion des diplômés » qui devait se tenir les 17 et 18 décembre 2013 à UCAD2  a été renvoyée à une date ultérieure pour des raisons de sécurité.

Selon le document, l’objectif du forum était d’offrir aux entreprises l’opportunité...http://www.cesti-info.com/le-recteur-de-l%E2%80%99ucad-annule-le-forum-%C2%AB-universit%C3%A9-entreprise-%C2%BB-pour-ins%C3%A9curit%C3%A9...

dimanche 1 décembre 2013

La Coopération espagnole offre un guide aux acteurs de la musique sénégalaise

 
L’auteur espagnol Ruben Caravaca Fernandez a procédé, le mardi 26 novembre 2013, à la présentation de son livre intitulé «  La gestion des musiques actuelles ». L’événement  s’est tenu en marge du séminaire sur la gestion des musiques actuelles,  «ACERCA  Musica 2.0 », organisé par l’ambassade d’Espagne à Dakar, grâce au soutien financier du programme espagnol  ACERCA. 

Le livre de Ruben Caravaca Fernandez a servi de manuel pour les participants à l’atelier «  ACERCA  Musica 2.0 ». L’œuvre de 148 pages a été  financée par la Coopération espagnole avec une licence d’utilisation et de diffusion  non commerciale. «  Ce livre est le résultat des expériences personnelles et de la participation de beaucoup de personnes », a confié M. Fernandez. Selon lui, la musique est la  principale activité culturelle à laquelle tout le monde s’adonne. « Avec ce guide, j’entends mettre à la disposition de tout un chacun un outil servant à la bonne gestion de la production musicale ».

L’ouvrage compte trois parties. La première traite de  la musique gravée sur CD. Ceci pour apporter une solution aux artistes qui peinent  à graver leurs propres œuvres. «  À partir de maintenant un acteur musical disposant d’un ordinateur pourra graver ses CD. Il sera en mesure de partager ses productions avec ses collègues du monde entier», a assuré Ruben Caravaca Fernandez.
La deuxième partie intitulée « La gestion des musiques actuelles » porte sur..............http://www.cesti-info.com/la-coop%C3%A9ration-espagnole-offre-un-guide-aux-acteurs-de-la-musique-s%C3%A9n%C3%A9galaise

vendredi 1 novembre 2013

Le premier larynx artificiel du monde est français

VIDEO - Les premières greffes de larynx artificiel en titane ont permis aux malades de respirer et manger presque normalement pendant quelques mois.
Le larynx artificiel est composé de titane poreux, bien toléré par les tissus environnants. DR
Le larynx artificiel est composé de titane poreux, bien toléré par les tissus environnants. DR
Les personnes à qui l'on doit ôter le larynx, le plus souvent en raison d'un cancer de la gorge, n'ont guère qu'une option de prise en charge. Elles subissent en quasi-totalité une trachéostomie, une technique qui a des répercussions non négligeables sur leur qualité de vie. C'est pourquoi la prothèse de larynx mise au point par l'équipe du Pr Christian Debry, chef du service de chirurgie ORL au CHU de Strasbourg, suscite beaucoup d'espoir. Unique au monde, elle a été posée pour la première fois sur un patient il y a plus d'un an, en juin 2012. Quatre autres volontaires ont suivi depuis. La société ProTip, qui a participé à la mise au point de l'implant, en a communiqué les résultats lundi.
Ce larynx artificiel est l'aboutissement d'une quinzaine d'années de travail. Constitué de titane, il se pose en deux temps. Une première opération consiste à retirer le larynx du patient et à le remplacer par une sorte de «bague» que le chirurgien accolé à l'extrémité de la trachée. Après un délai minimal de six semaines, un deuxième élément, comportant un système de valves, est fixé sur la bague. Ces valves, qui ont représenté le plus gros défi technique pour les chercheurs, permettent au patient de respirer et déglutir, les deux fonctions du larynx les plus difficiles à restituer.













Pour  plus d'information..............http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/10/07/21345-premier-larynx-artificiel-monde-est-francais

jeudi 24 octobre 2013

Six jeunes africains initiés à la critique cinématographique



10ème  édition du festival de cinéma africain de Cordoba

Six jeunes africains initiés à la critique cinématographique
Trois jeunes sénégalais et trois autres venant du Maroc ont bénéficié de quatre jours de cours d’initiation en critique cinématographique. L’activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 10ème édition du festival de cinéma africain, tenu du 11 au 19 octobre 2013 à Cordoba, ville située dans la communauté autonome d’Andalousie en Espagne.

L’introduction d’un atelier de critique de cinéma  a été l’innovation majeure de cette 10ème édition du festival de cinéma africain de Cordoba. Pour la première fois, des jeunes africains ont été conviés auprès de leurs camarades espagnols à un atelier de ce genre, grâce au partenariat avec  ACERCA, un programme œuvrant pour le développement du secteur culturel de l’Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID). Des cours théoriques et pratiques de critique cinématographique ont été dispensés aux jeunes tout au long de l’atelier. Le but était de susciter la réflexion sur le sens des images afin de  proportionner les notions basiques utiles pour l’interprétation du texte cinématographique et sa relation avec le monde actuel. Alfonso Crespo, théoricien et critique de cinéma a été chargé de dispenser les cours aux jeunes néophytes sous la coordination de Federico Olivieri, gestionnaire culturel, chercheur et journaliste espagnol. Des exposés suivis de débat ont été organisés au cours de l’atelier de critique de cinéma, avec la participation de figures marquantes dans le domaine de la critique telle : Beatriz Leal Riesco, historienne d’art spécialisée en cinéma, initiatrice de New York African Festival ; Olivier Barlet, auteur spécialisé en cinéma africain, critique cinématographique et directeur d’AFRICULTURES.

Kodou Sene

Le Cinéma pour débarrasser les Espagnols des stéréotypes envers les africains.




10ème Festival de cinéma africain de Cordoba

Le Cinéma pour débarrasser les Espagnols des stéréotypes envers les africains. 





Cela fait maintenant dix années que le festival de cinéma africain de Cordoba œuvre pour la promotion du cinéma africain. 
  
Selon la directrice dudit festival, Mane Cisneros, il est fondamental que les   jeunes andalousites connaissent les autres réalités de l’Afrique pour leur permettre de se défaire des stéréotypes véhiculés quotidiennement à travers les médias de masse. Pour elle, le cinéma reste l’un des meilleurs moyens pouvant permettre à la jeunesse andalousite de découvrir la riche variété culturelle du continent voisin.  L’édition de 2013 n’a pas dérogé à cette logique. Soixante dix  films de quelques trente deux cinéastes africains de nationalités différentes ont été présentés au public espagnol. Initié en 2003, le festival organisé auparavant à Tarifa (Espagne) a élu la ville de Cordoba, pour la deuxième année consécutive, pour y dérouler ses activités.  La Sénégalaise, Maty Diop, comme tant d’autres Hommes du cinéma africain, a vu son film documentaire  « Mille Soleils » primé devant un public cordouan qui en voulait encore.
Kodou Sene

mercredi 16 octobre 2013



CINEMA

Le FCAT dispense un cours de critique de cinéma à 25 étudiants sénégalais, marocains et espagnols

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Le FCAT dispense un cours de critique de cinéma à 25 étudiants sénégalais, marocains et espagnols
Le Festival de cinéma africain de Cordoue (FCAT) n'est pas seulement une vitrine pour les films africains ; c'est aussi un point de rencontre multiculturel et un espace pour la formation. C'est dans cet esprit que le Festival inaugure aujourd'hui un cours d'introduction à la théorie et la pratique de la critique cinématographique ouvert à 25 élèves espagnols, sénégalais et marocains. Le cours se déroule du 14 au 18 octobre sous la direction académique du théoricien et critique cinématographique espagnol Alfonso Crespo. Chaque jour, des experts cinéphiles tels que Olivier Barlet (Africultures), Beatriz Leal (African Film Festival Inc. NYC), Francisco Algarin (Lumière) et Francisco Benavente (Université Pompeu Fabra de Barcelone), dispenseront des cours spécialisés.
En mettant l’accent sur les images, les sons, les modèles et les espaces, le cours fournira aux élèves des connaissances sur le langage cinématographique qui leur permettront de développer davantage leur regard critique. De plus, les étudiants pourront mettre en œuvre les compétences acquises pendant le cours en écrivant les critiques d’un nombre de films programmés au FCAT 2013. Entre autres activités pratiques, les élèves interagiront également avec le service médias du festival.
Cette initiative vise renforcer la tradition critique sur le continent. En outre, elle contribue à inscrire les nouvelles générations de critiques de cinéma africains, notamment ceux du Maroc et du Sénégal, dans la critique internationale et dans le réseau international du cinéma africain. Déjà aujourd'hui, suite à l’inauguration du cours, les étudiants ont assisté aux ‘Apéros du Cinéma’, où ils ont eu l’occasion de connaître Mungai Kiroga, scénariste de Something Necessary, Arya Lalloo et Shannon Walsh, réalisatrices de Jeppe on a Friday, Kamau Wa N'Dung'u, réalisateur de Ndoto Za Elibidi et le célèbre William M'baye, réalisateur de Président Dia.......http://www.alwihdainfo.com/Le-FCAT-dispense-un-cours-de-critique-de-cinema-a-25-etudiants-senegalais-marocains-et-espagnols_a8435.html

mardi 1 octobre 2013

Jamais les drogues n’ont été si peu chères et si pures

Jamais les drogues n’ont été si peu chères et si pures selon une étude réalisée par plusieurs instances internationales. Le signe que les autorités mondiales "ont perdu la guerre" contre les narcotrafiquants, selon les auteurs du rapport.

 
Ils ne transigent ni sur la qualité ni sur la quantité et pourtant, en à peine 20 ans, les narcotrafiquants sont parvenus à rendre les stupéfiants plus accessibles que jamais. Selon une étude publiée mardi 30 septembre par le "British Medical Journal", les drogues “douces” comme “dures” sont même de plus en plus pures (exception faite de la cocaïne en poudre) et de moins en moins chères pour les consommateurs. En Europe, par exemple, les prix des opiacés, dont l’héroïne, et de la cocaïne ont respectivement baissé de 74 % et 51 % entre 1990 et 2010, rapporte l’étude.
Parallèlement, des quantités de drogues toujours plus importantes sont saisies chaque année à travers le monde. Pour le seul territoire américain, les saisies effectuées entre 1990 et 2010 ont augmenté de 465 % pour le cannabis et de 49 % pour l’héroïne. Des chiffres qui, selon l’étude, ne démontrent pas l’efficacité des autorités mondiales mais plutôt leur incapacité criante à lutter contre le trafic de stupéfiants et leur impuissance face à des réseaux organisés et puissants. Une estimation récente des Nations unies indique d’ailleurs que le marché de la drogue illicite pèse a minima 350 milliards de dollars par an (260 milliards d’euros).
La dépénalisation comme nouvelle stratégie
Les chercheurs, qui se sont basés sur les données de sept observatoires internationaux reconnus, affirment qu’au vu de ces chiffres édifiants, les autorités mondiales ont officiellement “perdu la guerre contre la drogue.” Pour remédier à cet échec, le rapport préconise aux gouvernements..........http://www.france24.com/fr/20131001-trafic-drogues-echec-cuisant-autorites-mondiales-depuis-1990-cocaine-heroine-cannabis-consommation-purete

mercredi 3 juillet 2013

Les Sénégalaises autorisées à transmettre leur nationalité à leurs enfants et époux étrangers



 
Les femmes sénégalaises peuvent désormais transmettre leur nationalité à leurs époux et enfants de nationalité étrangère.

 Le projet de loi qui met un terme au traitement différencié entre l’homme et la Femme concernant la transmission de la nationalité a été adopté vendredi dernier à l’Assemblée nationale.

Les députés ont voté la loi modifiant le Code de la nationalité à l’unanimité.  Le conseil sénégalais des femmes (COSEF), principale structure ayant combattu pour l’instauration de la parité au Sénégal, s’est réjoui de la nouvelle mesure dans un communiqué de presse.

mardi 18 juin 2013

Lagarde à Sarkozy : "Utilise-moi pendant le temps qui te convient"

Lagarde à Sarkozy : "Utilise-moi pendant le temps qui te convient" Une lettre, non datée et adressée à Nicolas Sarkozy, a été découverte lors d'une perquisition au domicile de Christine Lagarde, au mois de mars. L’ancienne ministre de l’Économie promet dans cette missive une totale allégeance à l’ex-président.

 
Lors de la perquisition effectuée au domicile parisien de l’ancienne ministre de l'Économie Christine Lagarde, le 20 mars dans le cadre de l'affaire Tapie, les enquêteurs ont trouvé un étrange document. En l’occurrence, une lettre manuscrite, non datée, destinée à Nicolas Sarkozy, en forme de serment d'allégeance. On ignore si la lettre a été envoyée à son destinataire.
"Cher Nicolas, très brièvement et respectueusement", écrit la directrice du Fonds monétaire international (FMI), tel que le révèle le document publié par le journal "Le Monde".
 
'1) Je suis à tes côtés pour te servir et servir tes projets pour la France.........http://www.france24.com/fr/20130618-lettre-allegeance-christine-lagarde-nicolas-sarkozy-fmi-affaire-tapie

lundi 6 mai 2013

Les femmes journalistes victimes de tracasseries

Les femmes qui évoluent dans le milieu de la presse sont souvent confrontées à d’énormes difficultés. Sur le plan professionnel, elles sont fréquemment victimes du sexisme de la part de leurs confrères  et de certains hommes qu’elles côtoient  au quotidien dans l’exercice de leur profession.

Kodou Sène et Sahelinko CISSOKHO
Des journalistes s’étaient donné rendez-vous à l’Unesco-Breda pour la célébration  de la 20e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse.  Certaines dames de la presse sénégalaise ont saisi cette occasion pour témoigner et partager les déboires qu’elles ont eu à subir dans l’exercice de leur métier. ‘’ Une fois je suis partie couvrir un combat de lutte, j’ai pris place à côté  des confrères. C’est au moment où je commençais à faire mon travail,  que quelqu’un m’a demandé de quitter les lieux’’, a témoigné  la journaliste reporter de lutte, Ndèye Coumba Fall, du quotidien sportif Stades. « Il m’a dit que la lutte  est une affaire d’hommes et donc je n’avais rien à faire là », s’est indignée la journaliste sportive.
Mme Fall a également révélé avoir échappé à un viol collectif. L’irréparable a failli se produire à la suite d’un reportage à Guédiawaye au domicile d’un célèbre lutteur. « C'était pour voir l’ambiance qui y régnait après son combat. Quand je suis arrivée, il y a eu une coupure d’électricité. Et là des jeunes m’ont attaquée et ont baissé mon pantalon. C’est par la suite qu’un autre leur a demandé de me laisser parce que j’étais une journaliste », a confié  Ndèye Coumba Fall.
Awa Toukara, journaliste photographe, quant à elle a, révèle.......http://www.cesti-info.net/les-femmes-journalistes-victimes-de-tracasseries

samedi 4 mai 2013

Difficultés de logement à l'UCAD: Les laissés-pour compte du COUD par Kodou Sene

Au lycée, leur plus grand rêve était d’être admis au baccalauréat. Ce qui constituait pour eux le ticket d’entrée dans la vie estudiantine tant idéalisée. Ils n’auraient jamais imaginé qu'à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar les couloirs leur serviraient de dortoirs.

La nuit est glaciale. Vue d’en haut, le campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ressemble à la ville au mille lumières. L’endroit idéal qui semble être en mesure d’offrir un toit à tout étudiant. On se croirait dans une grande résidence hôtelière. Les rues sont presque vides. De loin, on aperçoit quelques étudiants qui reviennent des amphithéâtres après de longues heures de révision. On entend le moindre bruit de pas. Les allées sont aussi éclairées que pendant la journée. La fraîcheur du vent humidifie le gazon. On a comme l’impression qu’il brille au contact des lumières en provenance des fenêtres des chambres.

Le silence cède peu à peu au bruit puis qu’on se rapproche des résidences. Il n’est pas rare de croiser des garçons et des filles qui sortent du même pavillon :c’est les provisoires, les chambres sont attribuées par ordre d’arriver. Pour l’heure, toutes les résidences du campus sont mixtes. Devant la porte du pavillon Q, se tient un groupe de jeunes garçons.  Ils ne ratent pas l’occasion de barrer la porte sous prétexte de taquiner les demoiselles à leur passage. Même si ces dernières n’expriment aucune envie de converser. Eux au moins ont le temps de s’amuser. Ils ne sont pas préoccupés de trouver un lieu où dormir.

Contrairement à  Omar Mballo qui pour le moment est rentré de plein pied dans le bricolage. Rien n’est mis à l’écart la moindre chaise usée est bonne pour aménager le petit coin qui se situe entre le mur de l’escalier et l’allée centrale du couloir en dortoir. Un  drap jaunâtre avec des motifs assez diversifiés est  étalé à l’horizontal en guise de  porte d’entrée. Le jeune Koldois, nouveau bachelier, n’a pas oublié les paramètres de sécurité pour autant  dans l’élaboration de sa couchette. Pour éviter que les chats qui rodent dans les lieux ne pénètrent dans son abri de fortune, il a renforcé sa « porte » en posant devant celle-ci une table en dessous de laquelle il a agencé des paires de chaussures et quelques bagages.  « Je suis venu à l’Ucad cela fait maintenant un mois. Je viens de Kolda et je n’ai aucun parent à  Dakar. Mon ami et moi avons tout tenté afin de trouver une chambre où passer la nuit  mais en vain. C’est par la suite que nous nous sommes résignés à dormir dans le couloir », confie le jeune nouveau bachelier, inscrit en premier année au département espagnol de la  faculté des lettres et sciences humaines .......http://www.cesti-info.net/difficult%C3%A9s-de-logement-%C3%A0-lucad-les-laiss%C3%A9s-pour-compte-du-coud

mercredi 24 avril 2013

Franc-maçonnerie africaine, ce qu’il se passe en Afrique dans les loges

franc_maçons_africainsQu’on se le dise, le mouvement « d’autonomisation » de la maçonnerie africaine est en marche. Tout a commencé en 2009 lors des Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), à Casablanca, au Maroc, avec la volonté affirmée de favoriser la création d’obédiences nationales. « Il faut mettre fin au néocolonialisme en maçonnerie. Nous ne voulons plus abriter des succursales d’obédiences étrangères. Ces dernières doivent se concerter avec nos obédiences nationales et éviter d’installer localement des loges qui leur sont affiliées.

Quand un Africain est initié à l’étranger, il faut encourager son affiliation à une loge locale quand il rentre au pays », expliquait alors un grand maître. La recommandation, consacrée dans la déclaration de Casablanca, en 2009, s’adressait plus particulièrement aux obédiences du Nord, dont certaines, « afin d’exister, viennent débaucher nos frères qui quittent leur loge pour venir grossir les rangs des loges nouvellement affiliées ».
Quatre ans plus tard, à l’occasion de la 21e édition des Rehfram, qui s’est tenue à Kinshasa du 6 au 9 février dernier, certains francs-maçons africains ont une nouvelle fois rué dans les brancards en pointant du doigt le......

mardi 23 avril 2013

France est devenue le 14e pays au monde à reconnaître le mariage gay.

 le projet de loi ouvrant le mariage civil et l'adoption aux personnes du même sexe a été adopté par un vote solennel à l’Assemblée nationale, ce mardi 23 avril 2013. Un vote qui met fin à des mois de débat autour du mariage gay qui avait été une des promesses de campagne du président François Hollande.
« Après 136 heures et 46 minutes de débat, le Parlement a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe », s'est réjoui le président de l'Assemblée nationale et député PS Claude Bartolone. Le Parlement français a ouvert le mariage civil aux couples homosexuels après un vote solennel des députés, ce mardi, faisant de la France le 14e pays au monde à reconnaître le mariage gay.

Le texte a été voté par 331 voix contre 225 et 10 abstentions dans un hémicycle comble. Ce vote à l’Assemblée était la dernière étape de la bataille parlementaire commencée en novembre et elle a été animée, à l’image du débat entre les défenseurs de la loi et les opposants. Car au dernier moment, juste avant le vote, des militants anti-Mariage pour tous qui avaient réussi à se glisser parmi les spectateurs dans les tribunes, ont tenté de faire un dernier coup d’éclat et de déployer des banderoles.
Ils ont été expulsés manu militari par les huissiers sous les huées des députés de gauche et sous les yeux de Frigide Barjot, présente depuis le début de la séance, qui s’en est ensuite allée.


mercredi 17 avril 2013

Premier anniversaire du Régime de Macky Sall

Revue des Titres, des journaux sénégalais, du premier anniversaire  de la  gouvernance du régime de Macky Sall.  Comme toujours les appréciations ont été diverses et certaines déclarations avaient des aspects de règlement de compte.

mercredi 13 mars 2013

Le respect de l’homme, facteur de développement

Les normes sociales occupent une partie centrale dans le processus du développement, d’après le vice-président de la Banque mondiale, Kaushik Basu. Il a également souligné la nécessité de les adapter aux exigences du système économique. 

La ponctualité  mène à la croissance économique. Le Vice  président de la Banque Mondiale, Kaushik Basu, a estimé  que le  développement économique doit avant tout être basé sur un  respect mutuel entre les acteurs. 

Il a tenu ce discours, hier, à l’occasion  de la  conférence placée sous le thème : « les fondements sociaux et moraux du développement économique », qu’il a animée  dans  la salle Ucad II  de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).
Cette activité rentre  dans le cadre de la coopération entre l’Université de Dakar et l’institution financière mondiale. « Le développement dépend de la politique économique et monétaire, mais également des normes et fondements culturelles et sociales » a fait savoir Kaushik Basu. 

Ce dernier, devant une assistance constituée essentiellement de jeunes étudiants très attentifs à ses propos,   a tenu à faire une mise en garde sur le danger que constituerait  le fait de sous-estimer l’intelligence des autres. « Il y a une diversité en ce concerne les normes sociales, même les sociétés les plus pauvres ont les leurs », a-t-il dit.

Il est important, selon le vice  Président de la Banque mondiale, d’instaurer le respect et la confiance pour permettre à une société d’évoluer  et d’exploiter son potentiel en matière de développement. Pour étayer ses propos, M. Basu a donné l’exemple des  Coréens en 1950 qui, selon lui, avaient  été décrits par les Européens de l’époque comme étant un peuple paresseux,  mais qui aujourd’hui, grâce à de durs labeurs, se retrouvent parmi les sociétés les plus développées.   «Certaines sociétés sont plus ponctuelles que d’autres» a affirmé le vice président de la Banque mondiale......http://cesti-info.net/le-respect-de-l%E2%80%99homme-facteur-de-d%C3%A9veloppement