Des journalistes s’étaient donné rendez-vous à l’Unesco-Breda pour la célébration de la 20e édition
de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Certaines dames de
la presse sénégalaise ont saisi cette occasion pour témoigner et
partager les déboires qu’elles ont eu à subir dans l’exercice de leur
métier. ‘’ Une fois je suis partie couvrir un combat de lutte, j’ai
pris place à côté des confrères. C’est au moment où je commençais à
faire mon travail, que quelqu’un m’a demandé de quitter les lieux’’, a témoigné la journaliste reporter de lutte, Ndèye Coumba Fall, du quotidien sportif Stades. « Il m’a dit que la lutte est une affaire d’hommes et donc je n’avais rien à faire là », s’est indignée la journaliste sportive.
Mme Fall a également révélé avoir
échappé à un viol collectif. L’irréparable a failli se produire à la
suite d’un reportage à Guédiawaye au domicile d’un célèbre lutteur. « C'était
pour voir l’ambiance qui y régnait après son combat. Quand je suis
arrivée, il y a eu une coupure d’électricité. Et là des jeunes m’ont
attaquée et ont baissé mon pantalon. C’est par la suite qu’un autre leur
a demandé de me laisser parce que j’étais une journaliste », a confié Ndèye Coumba Fall.
Awa Toukara, journaliste photographe, quant à elle a, révèle.......http://www.cesti-info.net/les-femmes-journalistes-victimes-de-tracasseries
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