jeudi 11 octobre 2012

Les taux brut et net de scolarisation des filles supérieurs à ceux des garçons (directrice Ong)

 






Les taux net et brut de scolarisation des filles au Sénégal ont dépassé ceux des garçons, a indiqué jeudi à Dakar Mie Takakie, directrice de la section sénégalaise de l’Organisation non gouvernementale Plan international, indiquant toutefois que ‘’ce fort taux n’est pas une garantie à la présence quotidienne des filles à l’école’’.

‘’Le taux de scolarisation des filles a dépassé celui des garçons’’, a relevé Mme Takakie, au cours d’une cérémonie de lancement officiel d’une campagne initiée par cette Ong.

Cependant, elle a fait remarquer que l'inscription des filles sur les listes en début d’année n’atteste en rien leurs ‘’présence quotidienne à l’école’’.

‘’Au Sénégal, le taux net et le taux brut de scolarisation des filles ont même dépassé celui des garçons’’, s’est-elle félicité.

Dénommée ‘’Because i am a girl’’, la campagne initiée par Plan international vise à promouvoir l’accès et le maintien des filles à l’école. Se basant sur le rapport mondial sur l’éducation des filles autour du thème ‘’Apprendre pour la vie’’, Mme Takakie a déploré le fait que les filles ne durent pas dans l’espace scolaire.

‘’Le rapport de cette année vient une fois de plus de démontrer que l‘inscription des filles au début de l’année scolaire n’est pas une garantie de leur présence quotidienne à l’école’’, a déploré la directrice de Plan Sénégal.

Une situation qui, selon lui, est due à plusieurs facteurs socio-économiques, dont le plus récurent est celui des grossesses en milieu scolaire. Au Sénégal, ‘’8,5 pour cent des filles interrogées ont identifié les enseignants comme étant responsables des grossesses de leurs amies’’, a-t-elle signalé, en citant le rapport mondial sur l’éducation des filles.

Cependant, a poursuivi Mme Takakie, 19 pour cent parmi les filles qui ont étaient interrogées dans le cadre de ce rapport affirment être victimes de violences physiques à l’école.

La directrice de Plan Sénégal a estimé qu’en dehors de ce facteur, les filles sont également des victimes de la ’’discrimination de genre’’ et de la ‘’gestion du foyer’’ qui constituent des freins ‘’ à leur maintien et leur réussite à l’école’’.

‘’Les filles ont droit à l’éducation comme les garçons. Donc, nous devons également leur donner la même chance de réussir dans le système éducatif’’, a-t-elle plaidé.

KOS

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