jeudi 9 février 2012

Réglement de compte à l´UCAD

La chambre de Mamina Diedjedhiou,  président de l´amicale de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l´université de dakar, celles de son PCS et de son secretaire général ont été incendiées tard dans la nuit, du mercredi 09,  vers les coups de 03 h du matin.

Les locataires du couloire B du pavillon A de l´Ucad se sont réveillés dans la peur et la panique totale ce matin. " il faisait 3: 11 quand j ai entendu quelqu´un taper trés fort à ma porte, il l´a fait deux fois simultanément mais j ai pas ouvert la porte, j´avais trop peur. C´est par la suite, que j ai remarqué qu´il en faisait de même avec les autres chambres, alors j ai réveillé mes voisines et nous sommes sorties"dit khadi, une étudiante qui habite dans le même couloir. " après on est tous  sorti et on a vu que le couloir était rempli de fumée qui venait de la chambre 41" a-elle ajouté. Aprés s´être rendu compte de la gravité de la situation, les locataires ont uni leurs forces pour braver le feu avec les moyens du bord.

 " je m´appréter a dormir quand j ai entendu un grand bruit. C´était comme si quelqu´un essayer de  forcer une porte. Mais je pouvais pas penser qu´il sagissait d´un cambriolage. Quelques minutes après j ai senti une odeur de bruler c´est là que je suis sorti et j ai réveillé tout le monde par peur qu´il y aie un court circuit" dit Sina Cissokho témoin des faits. La chambre en question est celle du président de l´amicale de la FLSH de l´Ucad.

D´apres un de ses amis, ce n´est ni un cambriolage encore moins un accident, mais un réglement de compte. La victime et les autres membres de sont bureau qui ont subi le même sort auraient reçu des menaces ces derniers temps. Mais il ignore l´identité du ou des malfaiteurs. Cette hypothèse est confirmée par la présence sur les lieux d´un couteau flambant neuf. Certains soutiennent même qu´ils étaient venus pour le tuer et que le couteau sur le lit serait un message à son égard.

Selon toujours M. Cisssoko " la porte et la fenêtre étaient déjà ouvertes avant qu´on interviennent pour éteindre les flammes et c´est le lit qui était entrain de bruler".Heureusement aucune perte en vie humaine n´a été enrégistrée, car M. Diedjedhiou et ses amis suspçonnaient déjà qu´on en voulait à leur vie.ILs étaient absents lors du drame, seul un colocataire du PCS se trouvait dans leur chambre à claudel et il a reussi à s échaper par la fenêtre.

1 commentaire:

  1. Très triste pour eux que le Seigneur les aide à surmonter cette épreuve.

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