jeudi 15 mai 2014

Moustapha Diakhaté: La «loi Ezzan» montre que le commanditaire de ce meurtre ne peut être que Abdoulaye Wade»

 
 
 
 
 
 
Abdi Sèye, fils de Me Babacar Sèye, salue déjà la volonté exprimée par des députés d’abroger la «loi Ezzan» qui étouffe le dossier qui concerne directement leur défunt père, juge constitutionnel à l’époque. Selon lui, cette affaire doit être tirée au clair. 
Réplique dictée par la  circonstance politique ou expression d’une volonté de matérialiser définitivement la fin de l’impunité ? Des députés de la majoritaire ont partagé, mercredi, la nécessité d’abroger la «loi Ezzan», (du nom du défunt député libéral Ibra­hima Isidore Ezzan) votée le 7 janvier 2005. Elle  amnistie tous les crimes et délits politiques de 1983 à 2004. Abdi Sèye, l’un des fils du défunt membre du Conseil constitutionnel approuve : «C’est une As­sem­blée nationale qui avait décidé de voter en toute souveraineté la Loi Ezzan pour amnistier les des crimes politiques. Si une autre Assemblée nationale décide de revenir sur cette loi, nous ne pouvons que nous en réjouir». Il estime qu’une telle initiative «permettra de connaître la vérité» sur l’assassinat, le 15 mai 1993, de celui qui était vice-président du Conseil constitutionnel.

 Le Peuple sénégalais, dit-il, ne sait pas encore ce qui s’est passé sur l’affaire Me Babacar Sèye. «Par conséquent, nous ne pouvons que saluer l’initiative. La «loi Ezzan» nous a giflés. Nous sommes prêts pour la réouverture du dossier. Elle a été votée pour  protéger des gens», dénonce-t-il........

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