vendredi 16 mai 2014

Le Venezuela expose son africanité





Le Venezuela expose son africanité
L’Ambassade du Venezuela à Dakar a organisé, mercredi 15 mai 2014, une série d’expositions des  héros et héroïnes vénézuéliens d’origine africaine.



Les douze figures, révolutionnaires, descendantes d’esclaves ont constitué le décor de la grande salle de l’Ambassade vénézuélien sise à Stèle Mermoz.

La première qu’on voit juste après celle du président fondateur de la V République, Hugo Chavez, est celle de Francisca Paula Aguado.  Esclave, elle  a bénéficié d’une charte de liberté de la part de son maître le 12 janvier 1798. Une charte que l’héritier de son ancien patron va refuser à la mort de celle-ci et qui mènera Francisca à aller devant la justice pour réclamer son droit. Le  procès va durer un an. Mais  elle a fini par l’emporter le 9 août 1801.  Un  triomphe juridique qui va constituer  un fait important dans le cadre de la lutte contre l’esclavage.

En dehors de la justice, les descendants d’esclaves africains ont également joué un rôle déterminant dans la lutte pour l’indépendance vénézuélienne. Le portrait de Pedro Camejo l’atteste. Celui qui se faisait appeler ‘’ Negro primero’’ (premier nègre)  s’était enrôlé dans l’armée des royalistes pour la cause indépendantiste. Il est mort au champ de combat en 1821.  

Hipolita Bolivar, mère allaitante de Simone Bolivar, Matea Bolivar, José Léonardo Chirino entre autres figures marquantes ont permis au public sénégalais de découvrir « une partie de l’africanité vénézuélienne ». Une Africanité qui fait ‘’la fierté d’être vénézuélien’’, dit le  professeur Reinaldo Boliver.





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