jeudi 20 mars 2014

Cárceles de tela negra / Prisons de voile noir

Ceci est un commentaire, en espagnol, écrit par  Marta Parreno Gala, une journaliste et cinéaste espagnole. j'ai tenu à le traduire en français parce que tout au long du texte elle exprime une opinion personnelle  qui pourrait, à mon avis, choquée certains (es)  pour des raisons diverses. j'ai surtout tenu à le publier parce que les interrogations qu'elle se pose, en guise de conclusion, sont assez pertinentes ( à mon humble avis).

 Vous trouverez le texte Original en dessous 






18.03.2014 –  Une ombre noire lit un livre à travers une petite fenêtre qui lui sert de fente pour respirer et d’ouverture au monde. Nous savons qu’il s’agit d’une femme parce qu’un nombre restreint d’hommes, sur cette planète, seraient capable de supporter cet habit avec la résignation avec laquelle le porte un millier de femmes. Parce que se sont-elles qui doivent cacher leur corps, leur visage et tout ce qui y est attrait dans un pays comme celui où la photo a été prise. Parce qu’elles sont soumises à la dictature des lois  sociales, morales et religieuses dictées par eux (les hommes).

(Et nous le savons aussi parce qu’elle a les ongles émaillées en rouge.)

L’ombre noire met de l’émaille rouge sur ses ongles et lit. Mais elle se couvre en noir pour sortir dans la rue. Elle ne montre que ses ongles. Qu’elles sont rares les fois que des mains aient exprimées autant.

J’ai  (l’auteur du texte) une réaction physiologique désagréable à la vue du niqab ou de la burqa. J’ai la sensation que mes viscères se retournent. Je ne parviens pas à comprendre. Je ne peux pas avec les prisons de voile, avec le nihilisme de l’identité et de la personne elle-même.je ne peux pas voir une ombre noire sans aucun droit à la communication naturelle avec ses semblables, hommes et femmes. Je ne peux pas.

J’ai aussi une profonde  nausée  quand je voix où nous en sommes actuellement, de l’autre côté du monde (il parle peut être du mode vestimentaire en occident).  Où la tyrannie est exercée par l’image et par des femmes qui exhibent leur corps, se maquillent le visage et provoquent à longueur de journée. Laquelle  d’entre elles est la plus libre ? il se peut que  la réponse ne soit  pas aussi évidente ?



18.03.2014 – Una sombra negra lee un libro a través de una ventana mínima que le sirve de respiradero y de abertura al mundo. Sabemos que es una mujer porque pocos hombres en este planeta serían capaces de soportar esa prenda con la resignación con la que la visten miles de féminas. Porque son ellas las que tienen que esconder sus cuerpos, sus rostros y todo lo que emane de ellos en países como el de la foto. Porque está sometida a los dictados de leyes sociales, morales y religiosas dictadas por ellos.

(Y también lo sabemos porque lleva las uñas pintadas de rojo.)

La sombra negra se pinta las uñas y lee. Pero se cubre de negro para salir a la calle. Sólo muestra las manos. Y qué pocas veces unas manos habían expresado tanto.
Tengo una reacción fisiológica desagradable ante la visión del niqab o el burka. Se me retuercen las vísceras. No logro entenderlo. No puedo con las cárceles de tela, con la anulación de la identidad y de la persona. No puedo ver una sombra negra sin derecho a la comunicación natural con sus semejantes, hombres y mujeres. No puedo.
Pero también me entra una nausea profunda al vernos aquí, en otra parte del mundo, donde la tiranía la ejerce la imagen y las mujeres muestran sus cuerpos, maquillan sus rostros y emanan sexualidad las 24 horas del día. ¿Quién es más libre? Quizás la respuesta no sea tan evidente......
 



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