A l’image d’Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, auteur de la prise d’otage du supermarché casher à Paris, elles sont de plus en plus nombreuses, à rejoindre les rangs du djihad. Des femmes, souvent très jeunes, occidentales ou non.
Un phénomène qui a créé la surprise, tant les islamistes radicaux tels que le groupe Etat Islamique, sont plutôt connus pour leur haine des femmes, et leur aversion à les voir tenir les armes.
Et malgré ces vidéos de propagande, où l’on voit des femmes les manier, peu d’entre elles sont en réalité recrutées pour être des combattantes.
En Occident, l’embrigadement se fait essentiellement via internet. On promet aux jeunes filles une vie meilleure, de l’argent. Elles n’ont souvent aucune idée du rôle réel qu’elles vont jouer et une fois sur place, le “lavage de cerveau” se met en route.
La soeur de Johnathan, mineure, est partie en Syrie. “Elle ne dit pas qu’elle est déçue, elle dit qu’elle est bien là où elle est, qu’elle ne veut pas rentrer, qu’apparemment, tout est beau là-bas. Je ne sais pas, je comprends pas, je comprends pas…